mercredi 15 juin 2011

Weggis-Rigi Kulm, 12 juin 2011

Ce week-end, pour la Pentecôte, nous avons reçu la visite de F. et M., les parents de C. Une sortie randonnée est programmée pour le dimanche: la Rigi Kulm, sur les bords du Lac des Quatre Cantons, qui culmine à 1800 mètres. La Rigi Kulm est surnommée la "Reine des Montagnes", et si on peut y accéder de tous les côtés en téléphérique ou en train à crémaillère (d'où un très grand nombre de visiteurs), nous choisissons l'option à pied, depuis la gare de téléphérique de Weggis, à 499 mètres:


Le chemin monte dès le début sur les hauteurs du lac des Quatre Cantons, la vue est splendide:

Vue sur le Lac des Quatre Cantons

Au fond, le Pilatus, un autre fameux sommet de la région

 Le chemin commence à prendre de l'altitude

Les beaux pâturages

Nous arrivons à proximité du sommet pour le déjeuner, mais malheureusement, les nuages sont de la partie:

Le sommet est en vue, mais dans les nuages

Déjeuner avec vue sur le lac

Nous atteignons donc notre but de la journée après le déjeuner. Si la montée s'est faite sous le soleil,  à l'arrivée nous avons la tête dans les nuages. Tant pis pour la vue panoramique sur un grand nombre de lacs et sur toute la chaîne des Alpes!

 Vue brouillée en haut...

Pour la redescente vers Weggis, nous optons pour le doublé train à crémaillère + téléphérique (ma part de responsabilité dans ce choix est grande, je n'aime pas la descente):

Un des trains à crémaillère qui monte au Rigi

Pour ceux qui seraient intéressés par cette randonnée, sachez qu'elle est extrêmement bien balisée tout du long. La pente reste toujours assez douce, donc les 1300 mètres de dénivelée passent assez facilement. De plus, l'itinéraire croise à deux ou trois reprises la ligne de chemin de fer, donc en cas de coup de pompe, il est toujours possible de rejoindre le sommet en transport!  Il faut compter entre 3h30 et 4h d'ascension.

Au retour vers Zürich, petit arrêt express à Lucerne, sous le soleil cette fois, et ça change tout:

 Le Kapellbrücke

Bords du lac à Lucerne, au fond le Rigi Kulm
A bientôt!

mardi 7 juin 2011

La route du Rhin à vélo, Partie 1, 3 et 4 juin 2011

Quoi de mieux que le vélo pour se déplacer écolo et sport en Suisse?

Nous décidons donc de partir à l'aventure, les vélos bien chargés des affaires de première nécessité, vers la route du Rhin qui relie normalement Basel à Andermatt en passant par le Bodensee et plein de jolies choses (route N°2):

Route du Rhin, itinéraire complet



Nos vélos, bien lestés

Bien entendu, comme nous partons à peine deux jours (du vendredi après-midi au samedi après-midi, bah oui, il y a la finale du Top 14 le samedi soir!), nous choisissons un itinéraire plus court à partir de Zürich: longer le Glatt jusqu'au Rhin, puis emprunter la route du Rhin jusqu'à Konstanz / Kreuzlingen sur les bords du Bodensee, en passant par les chutes du Rhin et Schaffhausen, soit environ une centaine de kilomètres. Pour passer la nuit, nous optons pour un camping à côté de Schaffhausen, sur les bords du Rhin (camping "Rheinwiese" du groupe TCS à Langwiesen). Ce sera l'occasion d'inaugurer notre nouvelle tente!

Et bien, pour ne rien vous cacher, j'ai (horriblement, terriblement?) souffert, même si la distance n'était pas si grande que ça! Au début, tout se passait pourtant très bien: le chemin suivait tranquillement le Glatt (un cours d'eau qui se jette dans le Rhin), la balade s'annonçait paisible et champêtre:

Le Glatt


Et puis arrive le moment tant attendu où nous rejoignons le Rhin pour emprunter la route mythique N°2:

Le Rhin

C'est très beau. Mais mes ennuis vont commencer car un panneau nous annonce une montée sur... 4 kilomètres. Ok, je peux quand même le faire. En fait non, je ne peux pas (après avoir essayé). Et tandis que C. s'éloigne en danseuse (il m'avouera plus tard que ça avait été dur sur la fin!), je me vois obligée de mettre le pied à terre et de pousser ma bicyclette. Arrivée en haut, je me demande comment va se terminer la journée! Et bien sur le même rythme: des montées, des montées, des petites descentes, et puis des montées. Je n'étais pas malheureuse quand nous sommes arrivés au camping! Un bon Bolino et au lit!
Le lendemain, deuxième et dernière étape: direction le Bodensee en passant par la jolie ville de Stein am Rhein, puis retour en train vers Zürich à partir de Konstanz. Et des bonnes courbatures "cadeaux" pour me rappeler qu'il faut que je m'entraîne avant notre prochaine expédition!

Voilà ce que nous avons pu admirer en chemin :

Un village allemand


Les chutes du Rhin (une partie seulement)


La vue du camping, la nuit


Stein am Rhein


Le Bodensee


Konstanz, vue de l'autre rive

dimanche 5 juin 2011

Säntis Berg et le pays d'Appenzell, 2 juin 2011

Pour ce premier week-end de l'Ascension passé en Suisse, nous avons mis les petits plats dans les grands! Comprendre: nous n'avons pas perdu une minute pour repartir à la conquête du territoire suisse et de ses richesses.

Première destination coup de tête : le Säntis, le point culminant du massif de l'Alpstein (2502 m), au Nord-Est de la Suisse, dans le pays d'Appenzell, qui "présente l'image idyllique d'une Suisse de carte postale" selon le guide Michelin. Et tant pis si le temps n'est pas au rendez-vous, on se lance quand même!

Lorsque nous arrivons à la station du téléphérique à Schwägalp en fin de matinée, le sommet n'est absolument pas visible:

Vue de la station du téléphérique, en bas...

Mais nous y sommes, nous y restons. Nous décidons donc de tenter l'aventure en téléphérique (luxe, pas vrai?) à travers le brouillard épais:

La vue d'en haut s'annonce... brouillée!

Et bien comme souvent, la montagne peut nous réserver de très jolies suprises! A mi-parcours du téléphérique, nous sortons du brouillard et arrivés en haut, nous jouissons d'une vue que nous n'espérions plus!






La star du pays d'Appenzell!

Par très beau temps, il est possible d'observer à partir des terrasses panoramiques : les montagnes du Voralberg, les Alpes grisonnes, glaronnaises et bernoises, les lacs de Zürich et de Constance (Bodensee).
Une nouvelle expédition, à pied cette fois-ci (1200 mètres de dénivelée) et avec option sur une nuit au refuge, est d'ores et déjà programmée. Avis aux amateurs!

En redescendant, nous nous attardons un petit peu pour observer les alpages environnants et toute la verdure typique de la région, que doivent aujourd'hui nous envier les agriculteurs et éleveurs français:


Une dernière étape au village d'Appenzell, fief de notre bière suisse préférée, la Quöllfrisch, avant le retour à la grande ville. En toute franchise, la brasserie locale n'étant pas ouverte au public, nous avons été un petit peu déçus par la visite.

Le toit de la brasserie Quöllfrisch, malheureusement fermée aux visiteurs


La Hauptgasse, rue principale

A bientôt pour la suite de nos aventures!